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Journée Fédérale : Je dépens, tu dépends, il dépend…

Le dimanche 9 novembre, les membres de la Fédération se sont retrouvés à Merville pour décliner la dépendance au pluriel.

A l’adolescence, c’est le moment de remettre en question les limites ; c’est un temps de passage délicat entre l’enfance et le monde des adultes. Les lignes bougent, les jeunes cherchent leurs repères.

Mais quelle est la limite ? « S’il est normal de tester, à l’inverse, boire pour se « défoncer » (aussi appelé le « binge drinking »), ou se rendre en cours sous l’effet du cannabis, ce n’est pas normal ; pas plus que de s’isoler du monde à cause de la dépendance », précise Sophie Devulder, la psychologue qui est intervenue sur le sujet.

Tout démarre de la relation d’un nourrisson avec sa mère. Au départ, fusionnelle en raison de la dépendance du tout petit enfant, cette relation trouve un nouvel équilibre lorsqu’une tierse personne intègre la sphère de l’enfant, qui découvre de nouveaux repères.

Et il en va de même durant toute la vie, en toute chose ! Si tout est question de limite, alors tout est question d’équilibre. « Finalement, on est tous concernés », dira un participant. D’autant plus que la dépendance peut prendre différents aspects. Majoritairement, on parle de dépendance aux produits, à l’alcool, ou encore aux écrans, avec les réseaux sociaux notamment.

Quelles attitudes face à la dépendance ?

Dans un contexte de dépendance, chacun joue un rôle, notamment au sein d’un foyer. Au sujet de l’alcool par exemple, Sophie précise : « c’est une drogue dure à consommation très subjective selon les personnes. Dans un foyer où une personne consomme excessivement, chaque membre du foyer tient un rôle, même dans le déni. Lorsque la personne concernée commence à bouger (à se sevrer), chaque personne doit bouger avec elle, dans son rôle. ». Pour conclure ce sujet complexe, Sophie nous a invité à maintenir le dialogue avec la personne dépendante, même si celui-ci est difficile. « Cette intervention m’a remuée, bouleversée », a dit une participante

Une journée riche que nous partageons pour nous aider à faire route avec chacun, dans le cadre de nos missions d’Eglise et dans notre vie de chrétien. "Il y a encore tant de choses à dire. Rendez-vous l’année prochaine ?"

Hélène Vasseur et Marie Schockaert.

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